vendredi 28 décembre 2012

O.Children - Apnea



O.CHILDREN - APNEA (2012)

Second album tant attendu des londoniens de O. Children, Apnea s'éloigne quelque peu des fondations de son prédécesseur pour laisser place à un naturel et une sobriété permettant aux chansons de plus respirer et de dévoiler ainsi un songwriting imposant.

Aux feux artifices instrumentaux s'insère ici une sincérité plus proche des aînés desquels le groupe se revendique. Exit l'emphase d'un Ruins, la plupart des titres d'Apnea se rapprochent davantage d'un Joy Division, mené bien entendu par la voix de Tobias O'Kandi, rauque et puissante, aux vrais airs de Ian Curtis.


L'album débute et se termine par deux compositions relativement simples dans leur structure mais extrêmement riches dans les émotions qu'elles savent transmettre, contrairement àdes titres sur O. Children, qui bien qu'intéressants, étaient souillés par les trop nombreux ajouts d'effets ou d'instruments qui à la longue lassaient l'auditeur.


Entre temps, le groupe nous abreuve d'une cold wave tendue (Red Like Fire, Solid Eyes, The Realest), d'un post-punk dévergondé (PT Cruiser, Swim) et de I Know (You Love Me), chanson certes facile d'accès et quelque peu grandiloquente, mais qui offre un repos bienvenu en milieu d'album, entre des titres plus sombres et ambitieux.


O. Children nous rassurent donc sur cet album encore une fois ô combien réussi. Sans être le chef d’œuvre baroque que l'on est en droit de s'attendre lorsque son leader possède une voix aussi caverneuse, Apnea, disque idéal par un temps lourd et pluvieux en fin de printemps, devrait toutefois rester quelque temps sur nos platines.



TRACKLIST :


A1           Holy Wood             
A2           The Realest             
A3           Red Like Fire          
B1           Oceanside             
B2           PT Cruiser                 
B3            I Know (You Love Me)     
C1           Yours For You        
C2           H8 City       
C3           Swim           
D1           Solid Eyes            
D2           Chimera             







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire